Investir dans l’immobilier ou en bourse est une question cruciale pour de nombreux épargnants. L’immobilier offre une croissance stable avec des rendements locatifs attractifs, tandis que la bourse propose des opportunités de diversification et une liquidité supérieure, malgré une volatilité plus élevée.
Quel choix privilégier pour maximiser ses gains tout en minimisant les risques ? Découvrez les performances passées, les perspectives futures et les stratégies de diversification pour éclairer votre décision d’investissement !
Sommaire
Immobilier ou bourse : quelle performance sur 20 ans ?
Sur les deux dernières décennies, l’immobilier en France a affiché une croissance annuelle moyenne de 3,5 %, avec des périodes de forte hausse entre 2000 et 2008, suivies d’une reprise modérée après la crise de 2008. En parallèle, le CAC 40 a connu une volatilité marquée, avec un rendement moyen de 7 % par an, incluant les dividendes réinvestis.
L’inflation, avoisinant 1,4 % par an, a impacté les rendements réels, réduisant ceux de l’immobilier à 4,1-8,1 % et du CAC 40 à environ 5,6 %.
Performance de l’immobilier et du CAC 40 sur 10 ans
Entre 2014 et 2024, l’immobilier a d’abord connu une hausse continue des prix jusqu’en 2020, avant de ralentir en raison de la crise sanitaire. Le rendement global, incluant les loyers, est estimé entre 4 % et 7 % par an. En comparaison, le CAC 40 a bénéficié d’une croissance soutenue jusqu’en 2019, suivie d’un choc pandémique en 2020, mais a rebondi rapidement. Sur cette décennie, le rendement annualisé du CAC 40, avec dividendes réinvestis, est d’environ 8,5 %, soulignant une performance supérieure à celle de l’immobilier.
Les avantages de la diversification entre immobilier et bourse
La diversification entre l’immobilier et la bourse permet de réduire le risque global d’un portefeuille. L’immobilier, avec sa volatilité plus faible et ses revenus locatifs stables, offre une sécurité relative. En revanche, la bourse, bien que plus volatile, propose une liquidité supérieure et des opportunités de diversification accrues grâce à l’accès à divers secteurs et marchés mondiaux.
Sur le plan fiscal, l’immobilier implique des taxes foncières et une fiscalité sur les revenus locatifs, tandis que la bourse engendre des frais de courtage et une fiscalité sur les plus-values et dividendes. Ces coûts peuvent influencer significativement les rendements nets, soulignant l’importance d’une gestion avisée pour optimiser les bénéfices.