Vu leur souplesse, leurs charges réduites et leur rentabilité nette pouvant atteindre 5 %, investir dans les parkings en France s’avère être un très bon plan.

C’est un investissement très accessible

Investir dans les parkings en France permet d’être doublement gagnant : prétendre à une excellente sécurité de placement et une rentabilité élevée (supérieure à 5 %). Le niveau de rentabilité est boosté par le prix du parking qui reste relativement abordable dans la plupart des régions de la France. En effet, en moyenne, un parking se vend à environ 25 000 à 40 000 euros à Paris, 10 000 à 15 000 euros à Lyon alors que le prix du mètre carré de l’immobilier classique tourne autour de 8000 et de 3000 euros dans les mêmes villes. De ce fait, le parking reste le meilleur moyen de débuter dans l’immobilier, car il est fait pour les plus petites bourses. En plus de leur accessibilité en termes de prix, les parkings affichent un taux de rentabilité pouvant avoisiner les 9 % par an (les loyers des parkings ne font pas l’objet d’un plafonnement) alors que celui d’un appartement standard a un peu du mal à atteindre les 3 ou les 4 %.

Les charges d’entretien sont faibles

Les parkings ne représentent aucun risque de détention majeur si ce n’est les coûts d’assurance liés à la préservation des véhicules stationnés à l’intérieur. Mais en ce qui concerne les dégradations immobilières, le parking est jugé comme un investissement solide par rapport aux autres immobiliers comme les logements. En effet, il ne comporte aucun accessoire fragile tel que les vitres, les carrelages, les meubles. Du coup, les charges liées aux travaux d’entretien sont extrêmement réduites, de quoi tabler sur un profit bien juteux chaque mois. En outre, la détention d’un parking représente une source de revenus très liquide, car sa mise en location n’est pas soumise à la loi du 6 juillet 1989 sur les locations vides.

La fiscalité est adoucie et simplifiée

Investir dans les parkings en France est devenu plus pratique, car les revenus issus de leur mise en location ne font l’objet d’aucun prélèvement fiscal autre que la taxe d’habitation. Le bien n’est taxable que dans le cas où il fait figure de dépendance à une résidence principale. En d’autres termes, le parking n’est pas imposable s’il se trouve dans une adresse autre que celle du lieu d’habitation de son propriétaire, c’est-à-dire dans un rayon de plus d’un kilomètre. Mais il est soumis à l’impôt sur les revenus fonciers si l’activité de location cesse définitivement. Par ailleurs, pour un parking imposable, si le montant des revenus fonciers bruts ne dépasse pas le seuil annuel de 15 000 euros par an, le propriétaire peut opter pour le régime de fiscalisation dit « microfoncier ». Ce régime permet de bénéficier d’un abattement de 30 % du montant du loyer annuel déclaré.

Le parking boxé permet de générer un revenu supplémentaire grâce au costockage

À l’instar du covoiturage, le costockage dans les parkings boxés représente une autre forme de gestes collaboratifs très lucrative. En effet, les Français vivant dans les grandes agglomérations font face à un problème d’espace et font souvent appel aux propriétaires de parking pour stocker les objets qui leur tiennent à cœur, à savoir les accessoires de ski, les matériels de camping, les objets d’art, etc. Ce type de prestation constitue un revenu locatif à part entière pour les investisseurs immobiliers en parking.