Les parkings sont des biens immobiliers qui représentent un véritable atout pour les investisseurs. Voici quelques astuces pour devenir rentier dans ce type d’actif.

Bien établir les critères d’acquisition

Pour devenir rentier avec les parkings dans l’Hexagone dans les meilleures conditions, la phase d’acquisition ne doit pas être prise à la légère. En ce qui concerne l’emplacement, des études ont montré qu’un parking situé à proximité d’une gare et dans les centres-villes est plus facile à mettre en location. Grâce à l’afflux des automobilistes, le parking peut garantir une recette locative stable et croissante dans le temps, surtout pendant les heures de bureau. Le but est donc de cibler les biens placés dans une zone géographique assez saturée tout en évitant les quartiers récents présentant de grands espaces de stationnement gratuit. Aussi, l’accessibilité du parking est cruciale, c’est-à-dire qu’il doit présenter un passage bien large et être équipé d’un portail télécommandable à distance. L’agencement des places de stationnement doit permettre à tout conducteur de manœuvrer en toute simplicité afin d’éviter les accrochages lors des créneaux. Si le parking se trouve au sous-sol d’un immeuble, les points d’éclairage doivent être suffisamment denses pour offrir aux clients un maximum de visibilité et de sécurité. Mais pour commencer un investissement dans les parkings, il vaut mieux privilégier ceux à ciel ouvert, car ils sont plus abordables et plus faciles à entretenir.

Assurer la rentabilité future du projet

Le souhait de devenir rentier avec les parkings dans l’Hexagone nécessite une mûre réflexion. Effectivement, après avoir ciblé un ou plusieurs biens, il convient d’éviter les décisions d’achat impulsives. Autrement dit, une bonne estimation de la rentabilité à court et à moyen terme du projet doit être préalablement effectuée. Le premier paramètre à prendre en compte est bien évidemment le rendement de l’investissement. C’est le rapport entre les recettes locatives prévisionnelles et le prix d’acquisition du bien toutes charges comprises. Dans cette optique, il ne faut pas oublier d’intégrer les charges fiscales dans les calculs effectués, car l’acquisition d’un parking neuf est soumise à une TVA de 20 % et d’une taxe de publicité foncière de 0,715 %. Les parkings anciens, quant à eux, ne font l’objet que du paiement des droits d’enregistrement de 5,80 %. Pour rappel, l’investissement dans les parkings bénéficie d’une réduction de l’impôt sur le revenu si le propriétaire a opté pour le régime du micro foncier et si le montant des revenus locatifs annuels ne dépasse pas 15 000 euros. Puisque les recettes locatives dépendent fortement de la demande locative, cette dernière doit être fixée de manière ex ante en fonction du nombre moyen de voitures qui stationneront dans le parking en l’espace d’un mois. En déterminant l’écart entre les recettes et les dépenses opérationnelles, il appartient à l’investisseur de juger si l’activité est rentable ou pas.

Enfin, pour les acquisitions à crédit, l’incorporation des intérêts et des assurances dans le calcul de rentabilité permet de vérifier si l’effet de levier financier du prêt contribue à accélérer le délai d’atteinte de l’indépendance financière.